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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/217

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ny en allant ny en revenant, car je vous asseure qu’Hircan ne songea jamais à estre magicien. Lors que vous avez aussi pensé enlever Charite, vous n’avez rencontré qu’un fantosme, que les servantes d’Oronte avoient accommodé ; et pour conclure mon discours, vous n’avez point pris de poison qui vous peust faire mourir, et par consequent les yeux de Charite ne vous ont point faict resusciter. Clarimond ayant alors mis fin à son discours, Lysis estoit tout prest à le croire, et neantmoins il luy dit. Quoy, tu me veux donc oster la gloire de tant de belles actions ? Est-il possible que tant d’honnestes gens m’ayent trompé ? Anselme m’a desja asseuré qu’il l’avoit faict, mais pour les autres. Le