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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/218

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doy-je croire ? Bien que nous venions de prendre congé de vous comme pour nous en retourner au pays d’où nous disions que nous estions venus, repartit Philiris, il faut que je vous avoüe que c’estoit que nous voulions faire la derniere de nos feintes. Et moy, dit Hircan, je ne fus jamais magicien. Je vous jure que tout ce que Clarimond a dit est vray, et que je vous en donneray telles preuves qu’il vous plaira. Je vous monstreray tous les habits dont nous nous sommes desguisez pour accomplir nos belles avantures, et je vous feray dire au vray qui je suis par tous ceux de ce pays-cy, et qui sont ces gentils-hommes qui ont contrefaict les bergers. Tous ceux qui estoient là ayans donné à Lysis de semblables asseurances