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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/225

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schez à le guerir. Quel moyen y a-t’il de se resjouïr comme vous desirez parmy ces diverses occupations qui n’appartiennent qu’à nos valets ? Vous me direz que les bergers qui sont dans les livres n’ont pas tant de soin de leur troupeau, et qu’ils le donnent souvent à garder à d’autres, ou qu’ils n’en ont point du tout. Il faudra donc que vous me confessiez qu’il n’est pas besoin de garder des moutons pour vivre heureux, ny par consequent d’estre vestu de blanc, et de porter une houlette : car l’equipage de berger n’est pas necessaire à celuy qui ne faict pas profession de bergerie, et quand vous me direz des exemples de plusieurs qui ont porté un tel habit que le vostre, sans garder de troupeau, je vous avoüray