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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/252

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nces, lors qu’il prenoit les poëtes à garand de tout ce qu’il disoit. Pour l’instruire encore davantage, il luy permit d’entrer dans son estude, et d’y prendre quelques bons livres. Ils passerent cinq ou six jours en de semblables entretiens, pendant lesquels Anselme et Hircan furent fort soigneux d’aprendre de leurs nouvelles. Ils se resjouyrent quand ils sceurent que Lysis se faisoit fort honneste homme : car ils eussent eu le cœur barbare, si apres avoir pris de luy tout le plaisir qu’ils pouvoient desirer, ils eussent voulu le voir encore dans son extravagance. Clarimond ayant envie que chacun fust tesmoin comme il estoit un excellent medecin