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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/261

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s les bois en lisant quelque livre : mais ce n’estoit plus aux livres d’amour qu’il s’attachoit : il n’avoit plus que des livres de philosophie morale. Toutesfois Clarimond voyant que son esprit recevoit toute sorte d’impressions avec trop de vehemence, craignoit qu’il ne tombast dans quelque nouvelle follie, et qu’il ne voulust faire par tout le philosophe stoique ou le philosophe cynique. Il avoit desja leu dans Charron et dans quelque autre autheur, qu’il faloit prendre peine à la generation des enfans, non pas s’y adonner avec brutalité, et qu’il y avoit des moyens asseurez pour avoir de beaux enfans, bien adroits et de bon esprit ; il vouloit observer avec Charite le regime de vivre qui estoit ordonné pour cela, et il n’avoit