Aller au contenu

Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/49

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de valeur qu’à son pere. Outre cela, il nous en donne bien à garder quand il parle du rameau d’or, apres lequel il fait tant suer ceux qui expliquent les fables ; il dit que ce rameau estoit semblable au guy qui croist sur les chesnes ; il est donc bien besoin de se mettre en peine pour sçavoir ce que c’estoit, puisqu’il faut croire que c’estoit du guy mesme infailliblement. Je veux mettre Ovide en suite de ce poëte puisqu’il estoit de ce temps, et je ne parleray que de son livre de metamorphoses, qui est son principal ouvrage. Il n’a faict en cela que fagotter ensemble toutes les fables que ceux qui l’avoient precedé avoient inventees, et s’il y a mis quelque chose qui