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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/55

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mais ils ne sont pas renommez où bien ils n’ont fait que des odes et des epigrammes qui n’aportent pas beaucoup de prejudice. Je veux venir aux poëtes italiens. Il y à l’Arioste qui à fait un roman remply d’inventions absurdes. Sa fable est à l’imitation de celles des chevaliers errans, et neantmoins l’on y trouve aussi beaucoup de choses prises des metamorphoses d’Ovide. Le cheval volant d’Astolphe est le Pegase de Persee, et tous ces deux guerriers donnent du secours à une fille exposee à un monstre. Chacun trouvera facilement d’autres raports. Au reste l’ordre est si mauvais qu’il y à cinquante contes entassez les