Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/124

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teté. S’ils le désirent elle doit leur expliquer, leur commenter la Doctrine et leur donner aide et conseil dans toutes les situations de la vie, où ils peuvent avoir besoin de consolation ou d’encouragements.

170. Comment les adhérents laïques doivent-ils se conduire envers la Confrérie ?

Ils doivent montrer aux Frères la considération et le respect qui leur sont dûs, pouvoir à leur entretien et leur fournir la nourriture, les vêtements, les demeures, etc., qui leur sont nécessaires[1]. Ils s’acquièrent ainsi des mérites et contribuent à leur propre bien dans cette vie et dans les suivantes.

171. La Confrérie a-t-elle un pouvoir
  1. Faire des dons à la Confrérie n’est pas un « devoir » pour l’adhérent laïque. Ce qu’il donne, il le donne librement, reconnaissant qu’il le fait pour son propre bien. D’après la doctrine bouddhique, le Bhikshou n’est pas tenu à de la gratitude pour l’Oupâsaka qui lui fait un don. C’est celui-ci, au contraire, qui doit être reconnaissant au Bhikshou, qui lui fournit une occasion de s’acquérir des mérites, en exerçant sa bienfaisance.