Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/33

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sance, la richesse, l’amour terrestre, le bonheur de la vie de famille, enfin toutes les jouissances et toutes les joies que le monde offre aux favorisés du sort. Encore une fois, il sentit son cœur rongé par le doute. Mais, inébranlable dans sa résolution de mourir plutôt que de renoncer à atteindre son but, Gotama lutta courageusement avec ces puissances terribles et resta victorieux. Lorsque les dernières traces de la faiblesse humaine eurent été effacées en lui et lorsque la paix profonde du Nirvâna fut entrée dans son cœur, il éleva son esprit par tous les degrés de l’illumination intérieure jusqu’à cette hauteur sublime où celui qui a voulu y arriver perçoit la lumière absolue. Il avait atteint son but ; le voile qui couvrait ses yeux était tombé ; il avait conquis la connaissance universelle et absolue. Il était devenu un Bouddha parfait.

41. Avait-il enfin reconnu les causes de la souffrance, de la vieillesse, de la mort et des existences successives ?