Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/78

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ver à la vérité, au salut et à la paix, on n’a abouti ainsi qu’à l’erreur, à la souffrance et à des désastres. C’est pourquoi le Bouddha s’est tu sur ces questions.

100. N’apprendrons-nous jamais ces mystères ?

Si. Tout homme, qui suit la Doctrine de Salut du Bouddha, peut arriver à la lumière et à la délivrance. Là, tous les mystères que sa raison s’efforce en vain de percer, se présenteront clairs et sans voiles à son œil intérieur. Il faut seulement qu’il prenne et suive résolument le Sublime Sentier à huit parties[1].

101. Quelle est la meilleure manière de le faire ?

Entrer dans la Confrérie des Élus, abandonner le monde et employer toutes ses forces à atteindre le but suprême.

102. Tout le monde le peut-il ?

Tout homme qui le veut sérieusement,

  1. Raidis-toi courageusement contre le courant des passions. Chasse loin de toi les désirs, ô Samana. As-tu reconnu le néant de ce qui a commencé, tu as, du même coup, atteint la connaissance de ce qui est éternel. (Dhammapada).