Parce que cette science, même si elle pouvait être enseignée en paroles, ne pourrait en rien favoriser le développement spirituel et moral de l’homme ; parce qu’elle ne conduit pas à la suppression de la douleur, au salut, à la délivrance, au Nirvâna. Il n’y a que celui qui est arrivé au dernier et suprême degré du développement humain, il n’y a qu’un Bouddha qui puisse concevoir la dernière base de ce qui est.
Oui ; parce que aucune des formes du Fini, auxquelles appartiennent aussi la pensée et le langage, ne peut exprimer l’Éternel, ce qui n’a pas commencé et qui ne finira pas. Partout où on l’a essayé, dans d’autres religions, cette entreprise n’a jamais conduit qu’à de vaines spéculations, à des affirmations vides, à des disputes, des malentendus et même souvent à la guerre, au meurtre et à des cruautés de toutes sortes. Au lieu d’arri-