Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/86

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des suites de sa mauvaise action[1] ; de même qu’il n’y a pas de souverain du ciel ou de la terre dont le caprice puisse diminuer la récompense que l’homme vertueux doit recevoir.

114. Comment s’acquiert-on des mérites, au sens moral du mot ?

En accomplissant fidèlement les vœux, en paroles, en pensées et en actions ; en s’efforçant avec zèle d’arriver à la connaissance ; mais, avant tout, en se montrant juste et bienveillant pour tous les êtres vivants.

115. Est-ce seulement l’action extérieur, le fait visible, qui fixe le mérite ?

C’est le contraire. Aucune action extérieure n’a de mérite par elle-même. Le mérite ne dépend que de l’intention, de la pureté de la volonté. L’action n’a d’importance que parce qu’elle est le signe visible de la disposition intérieure, de la

  1. Ni dans les profondeurs de l’espace incommensurable, ni dans le milieu de l’océan, ni dans les gorges obscures des montagnes, tu ne trouveras une place où tu puisses échapper aux suites de tes mauvaises actions. (Dhammapada).