Page:Soubhadra Bhikshou - Catéchisme bouddhique, 1889.djvu/85

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112. Le Bouddha ne peut-il pas nous délivrer des conséquences de nos fautes, par son propre mérite ?

Non ; aucun homme ne peut être délivré par un autre. On lit dans les Livres Saints : « Aucun Dieu, aucun saint ne peut sauver un homme des conséquences de ses mauvaises actions. Chacun doit se délivrer lui-même. »

113. Comment peut-on exprimer de la manière la plus brève, l’essence de toute la Doctrine ?

Par le mot : justice.

Une justice immuable règne dans tout le domaine de la nature animée et inanimée. Chaque action bonne ou mauvaise porte nécessairement ses fruits. La grâce d’un Dieu personnel ne peut sauver aucun criminel, tourmenté par le remords,

    tant d’efforts, est impossible à atteindre. C’est pour cela que nous trouvons ces paroles dans le Dhammapada : « Comment pouvez-vous rire ? Comment pouvez-vous vous réjouir dans ce monde, que seule la flamme des vils désirs conserve ? Vous marchez dans les ténèbres, qui ne cesseront jamais, si vous ne cherchez pas la lumière qui les dissipe. »