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Page:Soulages – L’Idylle Vénitienne, 1913.djvu/18

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vent a l’odeur d’un flacon de sels… Voici la minute ineffable !


Allons… ta robe, ton chapeau, ton voile !… Non, pas de rouge à tes lèvres ! Ce serait trop long… Mords-les, simplement… Et ouvre la porte ! Assieds-toi dans le couloir du wagon, au bord de la vitre ! Et regarde… regarde !


— Venezia ! Ecco Venezia ! crie le steward, en montrant le côté du ciel d’où vient l’aube.


Un campanile grandit… Au-dessus de l’horizon rose, un vol de colombes,