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Page:Soulages – L’Idylle Vénitienne, 1913.djvu/22

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là, en face de moi… une dame qui regarde l’Illustrated London… et qui boit une tasse de thé… et qui a de jolis yeux bleus, une jolie bouche rouge, un joli visage fin, un joli corps svelte et fragile… une dame que j’aimerais embrasser… »


Mais elle ne comprenait rien de tous ces mots, sans doute… Le journal qu’elle tenait ne tremblait même pas dans ses mains… « Les Anglaises, pensai-je, déçu, sont si rarement polyglottes ! »


Et j’ai achevé mon cocktail… j’ai fumé des cigarettes… j’ai chantonné un petit air triste.