fisent ; d’ailleurs je n’ai plus les mêmes projets, et je voudrais savoir maintenant…
— Où en est la fortune des Dilois ? Ma femme m’a tout dit. Bonne et excellente maison, monsieur le baron, dirigée par une honnête et bonne femme.
— Diable ! vous en répondez bien vite !
— C’est la probité en personne.
— Je ne dis pas non ; mais est-ce la sagesse en personne ?
— J’en jurerais sur ma tête.
— Tant mieux pour votre femme, dit Luizzi en riant. Puis il se reprit, et ajouta : pardonnez-moi, j’ai moins que vous confiance en la vertu des femmes ; vous ne les voyez guère que le jour de la signature du contrat, et ce jour-là tout est amour, adoration et serments de fidélité ; mais plus tard…
— Auriez-vous quelque raison de croire que madame Dilois…
— Je vous le donne à juger.
Et là-dessus il raconta tout à Barnet, en riant et en se faisant assez ridicule pour avoir l’air de