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l’avenir auquel elles appartenaient, inaccessibles et fermées. Celles que nous pourrions appeler les chambres du passé étaient de même closes et inconnues, mais elles avaient cependant gardé les ouvertures par lesquelles on y pouvait pénétrer. La nouvelle chambre, la chambre du présent si vous voulez, était seule ouverte ; et durant toute la journée du 1er janvier, tous ceux qui le voulurent y pénétrèrent librement.

Ce corridor, qui en vérité nous paraît un peu sentir l’allégorie, ne parut sentir, à Armand de Luizzi, que l’humidité et le froid, et il ordonna qu’on allumât un grand feu dans la cheminée en marbre blanc de sa nouvelle chambre. Il y resta toute la journée pour régler les comptes de la propriété de Ronquerolles. En ce qui concernait le château, ils ne furent pas longs. Ronquerolles ne rapportait rien et ne coûtait rien. Mais Armand de Luizzi possédait aux environs quelques fermes dont les baux étaient expirés et qu’il voulait renouveler.

Des gens, autres que les fermiers qui furent introduits dans la chambre d’Armand, auraient