tard tu ne voudrais pas savoir. Tous les secrets ne sont pas si faciles à porter que celui de madame Buré. Tu as encore une conscience, prends garde à ce qu’elle te fera faire.
— La conscience se tait quand on veut, et madame Buré m’en donne un exemple puissant.
— À propos, que penses-tu de cette femme ?
— Que c’est un fanatisme de considération qui l’a poussée au crime.
— Non, c’est un sentiment bas et méprisable.
— Lequel ?
— La peur.
— La peur ! la peur ! Après m’avoir détrompé sur la vertu de cette femme, tu me désillusionnes jusque sur son crime. Ne me feras-tu voir toujours que les côtés hideux de la vie ?
— Je te montrerai la vérité comme elle sera.
— Ainsi, c’est véritablement la peur qui l’a rendue criminelle ?
— Oui, la même peur qui a fait que tu n’as