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Page:Soumet - La Divine Épopée, 1841.djvu/257

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Trois éléphants de fer tombent de leurs colonnes
Aux pieds d’Idaméel, qui demeure voilé
Sans s’informer pourquoi son empire a tremblé !
Génie au front hautain fait de bronze et de flamme,
L’abîme s’ébranlait sans ébranler son âme.
A ce choc d’un moment il restait étranger ;
Sa royale grandeur n’admet pas le danger.
Il croit que c’est Satan qui là-bas se remue
Sous les rocs gémissants de sa montagne émue ;
Et l’enfer recommence à lire sans effroi,
Peuple qu’a rassuré le calme de son roi.)