Page:Souvestre, Laurens de la Barre, Luzel - Contes et légendes de Basse-Bretagne.djvu/100

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Dame, on ne trouvait plus à la ferme les jambes de Tammik aussi maigres, et la ménagère permettait à l’aînée de la maison de lui porter son dîner au champ ; on le régalait joliment, allez, et la fille ne s’en revenait pas sans regarder par-dessus la haie. Finalement, ça continua si bien, si bien pour Tammik, que la pen-hérez baissa les yeux devant lui, et le laissa prendre son petit doigt et attacher une épinglette à sa piécette en revenant du pardon.


Le châtiment (p. 61).

Voilà donc la fin de mon histoire : on fit une belle noce, à laquelle je ne fus pas invité, parce que mon père n’était pas encore né. Tam-Kik devint Tam-Pinvidik (le riche). Maharit sa femme