Page:Souvestre, Laurens de la Barre, Luzel - Contes et légendes de Basse-Bretagne.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et par conséquent de travail pour elle qui préparait aussi la nourriture des chiens, et elle fit à Jean un accueil peu gracieux.

— Ne vous fâchez pas, cuisinière, lui dit celui-ci, mes chiens ne ressemblent pas aux autres chiens que vous avez ici, et ils vous rendront mille petits services ; voyez plutôt : — Ici, Brise-Fer et Sans-Pareil, et déplumez-moi vite ces perdrix-là !


Le château dans le bois (p. 139).

Et, en un clin d’œil ils eurent déplumé deux douzaines de perdrix qui se trouvaient sur la table. La cuisinière cessa alors de murmurer, et, à partir de ce moment, Brise-Fer et Sans-Pareil furent ses protégés, et elle leur réservait toujours quelque bon morceau.