commis voyageur. Pardieu ! je comprends alors pourquoi elle affecte la forme symbolique du croissant !
— Attendez, interrompit M. de l’Empyrée, la femme se décide à s’asseoir…
— Bon…
— Il lui prend la main…
— Et elle la laisse ?…
— Non, elle résiste…
— Alors, c’est pour qu’il serre plus fort…..
— Oui, il la presse contre son cœur…..
— Ah ! bah !…
— Il tombe à genoux…
— Ah çà ! mais tout se passe donc là-bas absolument comme chez nous ? s’écria Blaguefort un peu étonné.
— Je crois qu’il doit y avoir, en effet, identité, interrompit en souriant Maurice, qui avait jusqu’alors tout observé sans rien dire.
— Pourquoi cela ? demanda M. Atout.
— Parce que le télescope a repris sa position horizontale, et qu’au lieu d’être braqué sur la lune il regarde le jardin.
M. de l’Empyrée recula d’un bond.
— Le jardin ! répéta-t-il. Comment !… les cocotiers !… le kiosque !… le figuier !…
— Nous les avons sous les yeux !
L’astronome regarda devant lui.
— C’est la vérité, dit-il ; je n’avais jamais remarqué…
Et se redressant tout à coup :
— Mais la femme, s’écria-t-il ; la femme dont on vient d’écarter le voile !…
Il se précipita vers le télescope, se baissa pour regarder, puis poussa un cri !… c’était madame de l’Empyrée !