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Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 1), 1836.djvu/206

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les derniers bretons.

l’aurais embrassé à deux bras, car c’était un homme de foi et de religion ! Mais maintenant les routes sont pleines de gens qui aiment le mensonge et la tromperie. Ils vous promettent la mer et les montagnes pour vous donner un grain d’avoine. Si tu es un trompeur comme eux, arrière ! n’approche pas de cette maison.

le demandeur.

» Éliézer, mon modèle, était fidèle et vrai. Dieu le conduisit vers une jeune fille belle comme les étoiles du désert, et qui craignait Dieu. C’étaient des gens charitables qui ouvrirent leur maison au messager, et lui servirent de quoi rassasier sa faim ; mais il dit qu’il ne mangerait pas qu’il n’eût expliqué le but de son voyage. — Et moi aussi, je n’ai point de temps à perdre ; je