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poésies de la bretagne.

de Fleury, qui traduisit à cette époque la vie de saint Pol-de-Léon, dit :

« Hujus sancti viri gesta scripta quidem reperi, sed britannicà garulitate ita confusâ, ut legentibus fierint onerosa… in auditum locutionis genus quosque studiosos à lectione summovebat… Nec turbetur lectoris animus absonis britannis nominibus quæ interposuimus, quia hæc vitare ex toto non potuimus, vitavimus quidem plura, etc. »

« J’ai trouvé la vie de ce saint en langue bretonne, et cette langue inusitée rebute les gens studieux. Mais que mes lecteurs se rassurent ; si j’ai conservé des noms bretons dans ma traduction, c’est que je n’ai pu faire autrement, et je réponds que j’en ai élagué un grand nombre. »