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les derniers bretons.

Il ne faudrait pas prendre cependant cette matérialité crue et sauvage pour type des chants religieux des poètes bretons. Ils savent aussi plier leur dur langage aux inflexions de la joie. Il existe un autre cantique sur le paradis, aussi suave, aussi limpide, que celui-ci est farouche.

le paradis.

« Jésus ! combien grand sera le bonheur du ciel lorsque nous serons dans la gloire et dans l’amour de Dieu !

Je trouve le temps court, je n’ai plus de souffrances de cœur, en songeant nuit et jour à la gloire du paradis.

Quand je regarde le ciel et les misères de