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Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/196

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les derniers bretons.

Alors je dirai adieu à mes frères, aux enfans de mon pauvre pays, adieu à toutes les souffrances, adieu à tous les péchés.

Adieu à la pauvreté, adieu à l’orgueil, adieu aux passions turbulentes, adieu aux ardentes tentations.

Alors je ne porterai plus en moi le mauvais esprit. Après l’heure de la mort, plus d’erreur !

Et je chanterai avec joie dans ma tombe : — Ma chaîne est rompue, liberté maintenant, liberté pour l’éternité !

La porte du paradis sera ouverte pour m’attendre ; les saints et les saintes seront là prêts à me prendre par la main.