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les derniers bretons.

» Le malheureux revint au reliquaire pour rejeter la tête de mort où il l’avait trouvée. Horrible chose ! Et en la voyant rouler parmi ses sœurs, il lui dit en riant : — Viens souper demain avec moi, je t’attendrai.

» Ensuite il retourna chez lui pour finir la nuit ; il se coucha et voulut dormir, mais en vain.

» Il y avait dans son cœur comme une grande douleur qui l’empêchait de respirer.

» Le jour vint et il alla au champ. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, et pourtant son cœur restait triste et malade !

» Le soir venu, il revint au logis tout pensif, et il s’avança avec son monde vers la table pour souper. Mais voilà qu’on vint