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poésies de la bretagne.

frapper à la porte ; on ouvrit : — horreur ! horreur !

» C’était la tête de mort !… la tête de mort portée sur son squelette !… et, à la voir marcher, on eût dit qu’elle vivait !

» L’homme coupable jeta un cri et tomba la face contre terre. La tête de mort se pencha comme pour regarder le corps étendu.

» — Malheur ! cria-t-elle ; au lieu de prier pour moi, tu m’as fait participer à tes folles profanations, et mes tourmens s’en sont accrus, et je brûle dans l’enfer à cause de ton crime !

» Malheur à toi ! — Malheur à ton père et à ta mère, car ils ont nourri un fils infâme !