Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/232

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
230
les derniers bretons.

dans le cou son fer tranchant. Le vieillard fit un soupir, puis il resta immobile.

» Le boucher alla ensuite au second, au troisième, et l’on entendit encore deux soupirs. Cependant le sang coulait. L’assassin mit près de la couche, pour le recevoir, une baille toute noire de sang caillé.

» Mais voilà que monsieur saint Nicolas, par la grâce de Dieu, vint là, parce qu’il avait été averti, et il dit : — Où sont mes abbés ?

» — Ils sont tous trois partis, dit le boucher.

» — Il faut que je les retrouve.

» Alors trois voix sortirent du lit :

» — Gloria in excelsis ! Nous sommes tous