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poésies de la bretagne.

ils demanderent le lendemain à la meunière pourquoi il y avait eu, dans son moulin, tant de mouvement et de bruit avant le jour.

» — Messieurs, répondit la meunière, c’est mon mari qui réveillait Jean, son bon valet, pour qu’il vînt bluter sa farine. »


Quant aux guerz historiques, le nombre en est infini, et ce sont généralement les plus anciens. Ainsi, outre la vieille ballade des Deux Frères, on peut citer : la Jeune Religieuse, ravissante élégie à la manière de Goëthe ; le Marquis de Guerand, les Trégoat, l’Infanticide, Mariannic, l’Héritière de Kéroulas, le Cloarec de Laoudour, et mille autres dont il serait trop long de traduire même les titres.

Nous l’avons dit, les ballades écossaises ne peuvent donner une idée de notre guerz