Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/254

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
252
les derniers bretons.

mes causaient bas entre eux : la pauvre fille se mit à pleurer !

» Mais elle avait une maîtresse dont le cœur était plein de bienveillance ; et elle se mit à parcourir les rues, cherchant sa servante, car elle ne revenait pas. — Monsieur le sénéchal, vous dormez bientôt ! Monsieur le sénéchal, ma fille Mariannic ne revient pas !

» Quand ils arrivèrent au pont de Sainte-Anne, ils trouvèrent la jeune fille morte, et la lanterne était près d’elle encore.

» Adieu, Mariannic ; adieu, pauvre enfant ; adieu, la plus belle jeune fille dont le pied ait foulé le pavé de Lannion. »


Dites-moi si vous connaissez quelque chose de plus charmant que ce guerz de Ma-