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poésies de la bretagne.

des sourires de joie, hélas ! je vais les lui rendre en pleurant !

» Reprenez votre anneau, Kerthomas ! reprenez votre signet avec sa chaîne d’or ; puisqu’il ne m’est plus permis de vous donner ma main comme à un époux, je ne puis garder vos dons…

» Bien dur eût été le cœur qui n’eût pas pleuré parmi tous ceux qui étaient à Kéroulas, en voyant la pauvre héritière baiser les portes quand elle sortit !

» — Adieu, grande maison de Kéroulas, tu ne me reverras jamais ! Adieu, vous tous qui demeurez ici près, adieu maintenant et pour toujours !

» Et les pauvres de la paroisse pleuraient ;