Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/274

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
272
les derniers bretons.

» — L’héritière, qui était venue ici, cette nuit est décédée.

» — Si l’héritière est morte, malheur ! car moi je suis sa mère, et j’en suis cause.

» Elle m’avait dit souvent : — Ne me donnez pas au marquis de Mesle, donnez-moi plutôt à Kerthomas, qui est plus doux à mes yeux.

» Kerthomas et la pauvre mère, accablés par ce malheur, se sont tous deux rendus dans un cloître, et ils ont consacré à Dieu le reste de leurs jours. »


Le Cloarec de Laoudour est un chant plus moderne que l’Héritière de Kéroulas. Il en diffère essentiellement quant à l’esprit et quant à la tournure. Ce guerz appartient