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poésies de la bretagne.


Ici le jeune étudiant raconte comment il rencontra la jeune fille un jour du mois d’avril, comment il la connut et l’aima. Il rapporte leurs longs entretiens du dimanche, il peint son bonheur entre-coupé d’éclairs, de repentir et de crainte, et ces souvenirs de Dieu et de sa vocation qui viennent le saisir parfois à la vue de la flèche éloignée d’une église : tout ce récit est plein de ravissantes choses que nous voudrions pouvoir traduire.


« Bonjour, ô bien aimée, soulagement de mon âme, charmeresse de mes yeux, joie de mon cœur ; bonjour, ma douceur, mon espérance, ma consolation !

» — Ô jeune ami, je voudrais être éloquente pour causer avec vous ; mais ma lan-