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poésies de la bretagne.
« Revenez, mon serviteur, revenez à moi ; essuyez ces larmes. Vous demandez mon cœur trop tendrement. Ah ! quand je vois vos pleurs, je n’ai plus de refus.
» — Oh ! bénis soient, jeune fille, l’heure et le moment où vous êtes née ; bénie soyez vous, créature charmante. Vous savez frapper jusqu’à blesser ; mais vous savez aussi les remèdes qui guérissent les blessures, »
Alors le mariage est conclu. Le cloarec renoncera à ses études et à ses projets ; il laissera repousser ses cheveux demi tonsurés ; il reprendra le petit chapeau à chenilles bariolées ; il placera un berceau sous son vieux crucifix de plâtre ; il devait être un prêtre, et il redeviendra un homme, un homme heureux, s’il en est dans le pays.