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les derniers bretons.

terre ; mais elle n’aura plus la même place dans mon cœur.

» Merci, encore, merci surtout de ne m’avoir pas trompé ; car si vous m’aviez fait espérer plus long-temps votre amour, mon cœur se serait brisé lorsqu’il eût fallu se séparer de vous.

» Merci ; — maintenant du moins je n’éprouve que de la douleur.

» Je vous dis adieu, ô vous, ma plus aimée ; adieu, et que tout soit selon vos souhaits ! Pour moi, je ne verrai plus les miens accomplis. »


La jeune fille touchée n’en put écouter davantage ; elle court au cloarec, le prend dans ses bras, et lui crie :