Aller au contenu

Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/368

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
366
les derniers bretons.

La même voix dit :

Pater de cœlis, Deus,

Miserere nobis,

Répondit la foule.

Fili, redemptor mundi, Deus,

Miserere nobis.

Les chants approchaient toujours, ils se firent entendre à quelques pas ; la procession était engagée dans le sentier même que bordaient les gardes nationaux. Dans ce moment la voix du prêtre et les répons de la foule éclatèrent comme un tonnerre.

A subitaneâ et improvisá morte[1],

  1. De toute mort imprévue et subite.