Page:Souvestre - Les Derniers Bretons (tome 2), 1836.djvu/379

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
377
poésies de la bretagne.

mie souffler sur ma partie, sans changement ni trêve.

» Et pour soulager mon cœur, je me suis dit : Chantons ! mais je n’ai pu que l’essayer ; chaque son défaillait en soupir ; car, sur un rivage étranger, ma langue s’attache à mon palais ; tous mes chants s’aigrissent et tournent en sombres cantiques. »


Le poète commence ensuite l’histoire de la révolution française et de ses suites déplorables. Il raconte la mort de Louis XVI, puis il ajoute :


« Après un tel crime viendront les autres crimes. Maintenant, à la mort la foule !… Maintenant, malheur à tout riche ! Maintenant, malheur à tout noble ! Maintenant, malheur à tout chrétien !…