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les derniers bretons.

J’ai cent ans, murmura-t-il, et je n’ai jamais vu pareille chose.

Catherine l’avait entendu, et elle n’eut plus de doute. Dès le soir elle raconta tout à son mari, et tous deux résolurent de tuer le petit, qui devait être un démon. Mais comme ils allaient exécuter leur projet, la fée, avertie par la connaissance que son espèce a de toutes les choses cachées, entra dans la maison en tenant un beau garçon par la main, et elle dit aux époux :

– Voilà votre fils que j’ai nourri dans le tumulus de Tir-Forden avec des racines et du charbon ; vous voyez qu’il est beau et joyeux ; prenez-le, et rendez-moi mon poulpicant.

Ceci doit servir de leçon aux mères qui ne