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les derniers bretons.

mourir comme vous ? Combien de temps encore resterai-je au milieu de mes fatigues et de mes souffrances ? Combien de temps serai-je en prison dans mon corps ?

» Mais si ma chair n’est pas ouverte par des plaies saintes d’où puisse s’échapper mon sang, que mon sang se change en larmes, et que ma vie s’écoule par mes pleurs. Et puisse ma mort, ô mon Dieu, compter pour vous, nobles mercenaires ! puisse mon dernier soupir apaiser la colère du Seigneur ! »


Le début du second chant a quelque chose de solennel qui rappelle les prophètes.


« Pourquoi ne puis-je être entendu de l’autre côté de la mer lorsque je crie de loin la vérité ? Pourquoi ne puis-je être entendu