l’âge eût diminué la vigueur de François, il suspendait chaque année quelque nouveau trophée à son foyer.
Un seul homme avait long-temps disputé la supériorité à ce grand souleur. C’était un paysan de Kergrist, nommé Ivon Marker. Mais François lui avait enfoncé une côte à une soule qui eut lieu à Neuliac en 1810, et Ivon en était mort. Son fils Pierre Marker avait succédé aux prétentions de son père sans être plus heureux ; François lui avait crevé un œil à la soule de Cleguerec, et cassé deux dents à celle de Séglien. Depuis ce temps, Pierre avait juré de se venger.
Une soule eut lieu à Stival, et les deux antagonistes s’y rendirent ; tout se passa d’abord comme d’ordinaire. François remarqua seulement avec surprise que Pierre évitait de