Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/29

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même. C’est autre chose que l’exclusive critique « des beautés » revendiquée par Chateaubriand et par Victor Hugo et dont les négatifs d’aujourd’hui oublient les plus nécessaires éléments. Car il n’y a point de rayonnement d’art, de révélation, sans cette auxiliatrice qui aide la vie nouvelle à connaître la lumière. Seulement cette sympathie donnée, la critique positive garde un rôle d’exposante, en ayant soin toutefois de montrer les points d’attache des œuvres entre elles, de relier ces œuvres aux formes passées qui les préparaient, de dégager de l’ensemble l’Idée synthétique qui, née d’œuvre en œuvre, vivifie par groupements les individualités les plus dissemblables, les plus jalouses, les moins conscientes.

Nous avons tenté d’approcher le but du plus près possible. Pour y atteindre, nous avons multiplié les exemples. Ces exemples toutefois n’illustrant qu’un coté des œuvres sont souvent