Page:Souza - La Poésie populaire et le Lyrisme sentimental, 1899.djvu/33

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Pour ces raisons, pour les leçons de choses qui en découlent, nous croyons utile de nous borner à l’étude présente.

Elle peut suffire à indiquer que les bibliographes de la jeunesse non universitaire et novatrice ne confondent pas toujours la critique avec la polémique, ne prennent pas toujours des invectives pour des arguments. Rien n’excuse la négation officielledontnous parlions tout à l’heure. Mais il faut avouer que rien n’égale le manque de foi fratricide, l’incompréhension pédante, l’ignorance monstrueuse, la grossièreté gratuite, la partialité mauvaise, les manœuvres basses de politique littéraire qui se manifestèrent parmi la jeunesse, aux lieu et place des joutes de l’esprit, nobles, lumineuses, désintéressées. Certes, joueurs de casse-tête et cymbaliers ne masquent pas longtemps de leurs danses de Papous la marche des sincères qui creuse, lente et sûre, le