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Page:Souza - Où nous en sommes, 1906.djvu/133

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que le verbe n’exprime ni totalement, ni entièrement. Par le symbole, le poète, tout en disant ce qu’il dit, fait entendre autre chose ; et, grâce à de mystérieuses analogies, la parole convie, restrictive à la fois et suggestrice, à la perception de l’inexprimé.

« Mais, en ce cas, tout le monde serait d’accord (!!) et les poètes appelés symbolistes n’auraient rien inventé du tout, a

Or — nous laissons de côté toute appréciation de cet éclaircissement sommaire — les lignes de notre citation continuent, à la page suivante, les développements de ce paragraphe ; la conclusion est trop aisée.

— Page 26.

Au lieu de : « problème éternel de Y individualisation » lire : « problème éternel de I’individuation ».

On sait que les termes « problème de I’individuation » constituent une expression philosophique toute différente.

Nous avons à remercier particulièrement I’ « intégraliste » M. Léon Vannoz de constater, après avoir affirmé de nouveau la mort du symbolisme, que rien d’autre néanmoins n’existait encore que les symbolistes (L’Esthétique nouvelle et lapoétique, « La Revue », 15 octobre 1905). Il est vrai qu’il s’écrie : « En vain, les états-majors symbolistes essayèrent de se reconstituer ; en vain M. Robert de Souza dans son article intitulé : « Où nous en sommes » essaya de remonter le courant et de faire frontà ce flot de vie montante… »Le flot de vie montante se perd dans un incroyable pathos métaphysique d’où surnagent seuls — mais en quel état ! — les débris de tout ce que nous avons voulu et répété depuis vingt ans.

Pièces en mains, Monsieur, pièces en mains !…

— Page 40.

Paroissent Estre La-dedans.

En même temps qu’elle nous fait toucher la véritable tradition du sens poétique, cette strophe montre tout ce que le symbolisme, par la suppression notamment des termes comparatifs y a ajouté,