Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Et qu’il n’est point d’amour plus complet, plus intense
Que celui qui, malgré la longueur de l’absence,
Tendre au frère oublieux, fidèle au fils ingrat,
Attendrait malgré tout l’heure où tu reviendras !
JEAN (l’étreignant)
Ah ! mon père, vous savez bien…
LE PÈRE (domptant son émotion)
Va…
LA MÈRE (le serrant contre elle)
Encore !
JEAN (embrassant tendrement Kaatje)
Kaatje !
KAATJE
Jean !
JEAN (brusquement, se dégageant et allant jusqu’à la porte)
À bientôt !… Je reviens !…
LE PÈRE (du seuil)
Au revoir !