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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/125

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une vigueur qui le fit crier de plaisir quand je lui arrosai de mon foutre les entrailles.

Alors se rejetant sur Colette qui, pour la seconde ou troisième fois, clamait son extase, il piqua à coups rapides au cœur de sa chair et cabré, cette fois, sous la jouissance virile, il lui lâcha l’ondée de sa semence.

Enroulée à lui des bras et des jambes, dans l’ivresse d’un transport dont elle suffoquait, tordant ses reins, agitant convulsivement son ventre, elle suppliait :

— Dans le cul, maintenant !… dis, chéri, tu vas me foutre en cul ! tiens !…

Déjà, elle s’était retournée et, en posture canine, cuisses écartées, vulve saillante, lui tendait l’offrande de son cul en rut. Moi, dégrisé, de colère je la fessai furieusement. Ayant ensuite botté le cul du M’sieur-dame, je lui jetai un billet à la figure et le congédiai avec une paire de claques.

Puis, bon prince, pour satisfaire Colette, je la conduisis au Sphinx, où pendant une heure je lui en fis donner dans le cul, par deux femmes munies d’un solide phallus, à lui en passer l’envie jusqu’au lendemain. Étendu à son côté, je gamahuchais une ravissante gamine de Tahiti qui, pour finir, assise devant moi à la turque, me branla de son pied droit avec une souplesse féline à laquelle mon foutre rendit hommage.