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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/126

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VI


Cette publicité qu’elle met à ses licences cyniques, est certainement la manie la plus extravagante de Colette. Elle envie les chiens parce qu’ils font ça dans la rue, et s’arrête pour les regarder, sans honte, avec une curiosité si amusée qu’elle en attroupe les gens. Provoquer les voyeurs, se donner à eux dans le spectacle de sa jouissance ou de ses libertinages, c’est son régal, surtout s’il se pimente de ma présence ou de celle de son mari. Il n’a d’égal que son plaisir à faire à son tour la voyeuse avec ses amies qu’elle me donne à baiser, à enculer ou à gougnotter, tandis qu’elle se branle de sa jolie