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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/150

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Quand je me fus bien dégorgé, je retirai ma cheville, et de la petite vulve toute béante du rude coin qui l’avait forcée, je vis dégouliner dans la bouche de Colette tendue sous la motte, ma liqueur spermatique. Elle en étancha sa soif érotique.

Elle baigna elle-même sur le bidet les chairs endolories, donna à la fillette le remontant d’une coupe de champagne, la déshabilla ensuite toute nue et nous occupâmes un instant de repos à jouir, par la main et les yeux, des charmes de cette jeune puberté que nous éveillions aux voluptueuses délices.

Je ne sais plus toutes les saloperies auxquelles nous incita la douce passivité de Nadèje. Son innocence amusée se prêtait complaisamment aux premières sensations du plaisir. Colette la gougnotta, lui trifouilla l’anus, puis, lui enjambant la poitrine, se caressa le bouton avec la fraise de son nichon. Quant à moi, pour me remettre en forme, elle s’excita à me voir butiner de la verge toutes les fleurs charnelles de ce corps exquis. La petite me fit apprécier la finesse de sa paume pour branler, l’agilité de sa langue à picorer le gland et l’aptitude de ses lèvres à le sucer.

Allongée sur le sopha, son bras potelé ouvrit à ma queue la commissure de l’aisselle où frisait un duvet d’or clair ; puis de ses mains elle lui fit une gaine avec ses mignons tétins. Jusqu’à la fleur du