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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/151

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nombril où je voulus piquer mon vit et déposer la goutte de ma rosée prostatique. Il se vautra encore sur le soyeux gazon de la motte et acheva de retremper sa vigueur dans la mouille odorante de la sente d’entre-cuisses.

— Te voilà dépucelée d’un côté, dit alors Colette à Nadèje. À l’autre trou à présent.

— Lequel donc ? demanda l’ingénue.

— Celui de ton joli derrière, mignonne. Viens, ma fille !

— Quoi, fit celle-ci avec surprise, ce petit trou où l’on met la canule ?

Je la rassurai.

— Va, ma gosse, lui dis-je, le vit en main, la pointe de ce morceau de chair est plus souple ! N’en as-tu pas jugé ?… Tourne-toi, que je te le boute !…

Debout, au milieu de la pièce, Nadèje en escarpins vernis et bas roses cerclés d’une jarretière bleue, mirant dans la glace la grâce de sa nudité, me présentait le profil délicat de sa croupe de fillette. J’étais assis, en arrêt, sur le bras d’un fauteuil. Colette la poussa à reculons jusqu’à moi, la plia en deux, prit sa tête bouclée entre ses cuisses, et courbée sur son échine, m’ouvrit toute large la raie du cul, où elle étala un peu de vaseline. Puis de son index, elle tira sur les bords du cerne strié qui bâilla tout juste pour y tenir le petit ongle. Mon gland en couvrait bien trois fois la