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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/152

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surface. Je le saisis, visai l’anus et poussai avec force. Les fesses eurent une rétraction de dérobade, et le gland s’écrasa sur le seuil.

— N’allez-vous pas me faire mal ? s’inquiéta la petite fille.

— Va donc ! me souffla Colette.

Je revins à la charge entre ses deux doigts qui distendaient en ovale la muqueuse du sphincter, et je cognai d’un choc impétueux ; mais de nouveau, ma pine fléchit et piqua de nez.

— Merde ! y a pas mèche ! m’écriai-je. Ma foi, je vais l’enconner de nouveau.

— Non, non, protesta Colette, je veux que tu l’encules ! Tu ne vas tout de même pas rater le cul d’un pareil tendron !

Alors, elle glissa dans les stries ses deux index, et en usant comme d’un spéculum, elle m’en fit une sorte d’entonnoir où je coulai ma queue. Insensible aux cris de Nadèje, je poussai tant et si bien que mon gland, dans l’étranglement de son chemin, s’allongea et pénétra enfin de sa pointe l’anneau vierge. Colette retira ses doigts. Une autre saccade, accompagnée d’un gémissement plus plaintif, me logea jusqu’au collet.

Mais c’eût été défier la nature que de songer à enclouer plus avant avec un membre aussi volumineux que conique. Mes coups de reins ne m’avançaient pas d’une ligne.

— Pousse ! pousse !… s’excitait sadiquement